Infos – Défiscalisation

Une déduction fiscale pendant 5 ans

Si votre entreprise achète une œuvre originale d’artiste, vous pouvez la déduire de votre résultat imposable par fraction de valeur égale. Et ce, dès la première année d’achat puis pendant les quatre suivantes.

Attention, chaque fraction déduite ne doit pas dépasser la limite de 5 % du chiffre d’affaires.

Exemple, si vous faites 300 000 € de CA vous pouvez donc déduire 1500 €/an. Donc sur 5 ans, cela représente une œuvre d’art de 7 500 €.

Toutes les œuvres d’art ne donnent pas droit à déduction pour l’entreprise. Pour déduire l’achat d’une œuvre d’art de votre résultat, cette œuvre doit être :

  • Acquise auprès d’un artiste vivant.
  • Achetée directement à l’artiste ou par un intermédiaire du marché des œuvres d’art (galeries, négociants d’art, ventes aux enchères publiques…).
  • L’œuvre peut également être un instrument de musique. Vous pouvez alors bénéficier de la réduction d’impôt pour achat d’œuvre d’art si vous vous engagez à prêter gratuitement cet instrument aux artistes interprètes qui en feraient la demande.
  • Exposer l’œuvre dans un lieu accessible au public ou aux salariés de l’entreprise pendant 5 ans : hall d’immeuble, salle d’attente, couloir, bureaux visibles. L’œuvre d’art peut également être confiée à un musée ou placée en dépôt auprès d’institutions locales (région, département, commune ou leurs établissements publics).
  • Inscrire l’œuvre d’art à l’actif du bilan.

« Sweet Dreams » est la déclinaison d’un profil imaginaire. Les contours de cette forme ont été dessinés en essayant de réunir, en un seul trait, tous les peuples de la Terre. Une ligne inspirée de pensées philosophiques sur l’humanisme et l’universalisme. L’idée selon laquelle tous les humains seraient identiques mais autrement, idem sed aliter, tous liés entre eux et avec la nature. Et sur le chemin de la créativité, la philosophie sud-africaine Ubuntu est arrivée comme une lanterne, un guide. Le haut du crâne du profil a été retiré afin de laisser s’échapper toutes les idées parasites qui pourraient empêcher l’esprit de croire à un sentiment naturel d’universalisme. Au départ, la volonté de l’artiste était de créer un motif sériel et universel, identifiable dans le monde entier. Étaler, comme une chaîne, toute une série de profils semblables afin d’exposer le côté industriel de notre civilisation. Dénoncer la déshumanisation et l’aspect robotique des hommes et des femmes dans notre société : se ressembler pour se comprendre et s’unir, alors que cultiver sa différence et s’accepter tels que nous sommes, serait une force pour l’évolution de l’esprit. Ce profil est donc un message d’espoir, la traduction plastique et poétique d’un doux rêve envoyé dans notre univers.